dans le cadre de projet d’Appui multisectoriel à l’amélioration quantitative et qualitative durable de la situation alimentaire et nutritionnelle et à la coexistence pacifique et inclusive des populations affectées par le conflit dans l’est de la RDC (Ituri et Nord-Kivu).
pour améliorer la coexistence pacifique et inclusive des populations touchées par le conflit de BUKOMBO à Masisi. un conflit d’héritage engendré depuis 1994 a été resolu
Gestion de conflit d’héritage (champs et parcelle) entre les frères et demi-sœur depuis 1994 ! Laissé par leur père. Le demi-frère qui a été privé de l’héritage avait fait recourir à la justice qui malheureusement a subi de l’injustice ! cette situation de l’injustice a créé de disputes et a dégénèrent en violence que les conflits entre les frères et demi sœur qui a détruit des relations et a pris différentes formes, jusqu’à ce que l’un de frère qui était combattant dans le groupe armé APCLS a sérieusement intimidé la sœur à l’époque 2002. Grâce à la sensibilisation et le rôle que le CVP joue dans la communauté, l’un de membre en conflit a saisi CVP, les membres de CVP s’y ont investis et trouvés compris d’accords entre les deux parties. Ce conflit a été géré à l’amiable le 12 Juillet après plusieurs tentatives d’échecs des autorités et de tribunal de paix de MASISI
Bref!
Un conflit d’héritage foncier de 28 ans résolu en 12 heures

Mme Malira Bwira, 38 ans, mère de six enfants, originaire du village de Bukombo, territoire de Masisi, Nord-Kivu, RDC, n’a pu cacher sa joie lorsque ses demi-frères, Lubira Muhindo et Muhindo Myatsi, ont accepté de partager équitablement avec elle les biens de leur défunt père. C’était une joie indescriptible pour cette femme qui avait été déshéritée pendant 28 ans et qui ne pouvait obtenir aucun répit auprès du chef local, des anciens du village ou du tribunal de paix du territoire, au centre de Masisi. Cependant, grâce à l’intervention du comité de paix du village de Bukombo, justice a été rendue et Mme Malira est maintenant une fière propriétaire de 0,008 hectare de terre qu’elle a hérité de son défunt père Shebatundi Malira. Il est impératif de mentionner que Mme Malira avait été déshéritée par ses demi-frères qui ne voulaient pas qu’elle soit reconnue comme l’enfant de leur défunt père qui avait deux femmes.
Début juillet 2022, Mme Bwira a demandé l’aide du CVP et a raconté son calvaire aux mains de ses demi-frères. Elle avait entendu parler de l’existence du CVP, un mécanisme communautaire de résolution des conflits, visant à favoriser la cohésion sociale au sein de la communauté, qui a été constitué pour aider volontairement à résoudre les conflits au sein de la communauté. Elle a raconté qu’elle avait subi des injustices, des intimidations et même des menaces de mort dans sa quête de sa part d’héritage et qu’elle avait presque abandonné. Pendant 28 ans, tous les efforts pour résoudre la question de l’héritage n’ont pas porté leurs fruits et certains incidents liés à cette question lui ont causé des expériences traumatisantes.
Le village endormi de Bukombo, avec une population de 5 340 habitants, dont la majorité se consacre à l’agriculture de subsistance, au petit commerce et à l’élevage de petit bétail, a gagné en popularité grâce à la résolution réussie du conflit et le CVP est maintenant devenu la coqueluche du village, où se pressent des personnes ayant des litiges similaires. Les villageois, qui ont vu Mme Mulira chercher en vain à obtenir justice auprès des autorités locales, n’ont pas tari d’éloges sur la manière dont le CVP de Bukombo a géré le conflit foncier et l’a résolu sans la moindre difficulté. Le CVP de Bukombo, composé de 13 membres sélectionnés dans la communauté, dont la majorité n’est pas scolarisée, et formés aux mécanismes de résolution des conflits par ACPEJ, partenaire de RET Allemagne dans le cadre du projet de cohésion sociale financé par le BMZ, a joué un rôle déterminant dans la résolution du conflit foncier qui dure depuis 1994.
La résolution obtenue a nécessité une célébration et les membres du CVP présents ainsi que d’autres témoins, soit 42 personnes, ont partagé un verre de bière locale, comme il est coutume de le faire lorsqu’un conflit a été résolu. La séance de bière, connue localement sous le nom de “Pombe ya Banaume” – “bière des anciens” – est considérée comme le sceau de la résolution du conflit et personne ne devrait revenir sur ce qui a été convenu.